17-07-2012, 16:59
Bonjour à tous
C'est en ces temps moroses et inquiétants que j'ai enfin décidé de franchir le pas et de rejoindre opiOM, que je lis avec plaisir depuis plusieurs années. N'étant pas spécialement internetophile, je m'étais toujours dit jusqu'à présent qu'une participation plus active à votre excellent forum n'était pas vraiment à l'ordre du jour, mais il s'agissait plus de paresse que d'autre chose (l'un des plus prononcés de mes nombreux défauts).
Je suis moitié-français, moitié-irlandais, et ayant grandi à l'étranger je ne ressentais lors de mes premières années aucun attachement particulier pour un club plutôt qu'un autre, et c'est lorsque mon héros d'enfance Alain Giresse (vénéré depuis l'épopée des Bleus en Espagne en 82, qui du haut de mes 7 ans me sembla être la plus belle chose au monde, et aussi la plus triste) quitta son club de toujours pour rejoindre un OM renaissant que je décidai que désormais, j'allais suivre assidûment le championnat de France, et que l'OM serait à jamais le club de mon coeur.
Je me rends bien compte du fait que mon amour pour l'OM n'est sans doute pas aussi 'pur', aussi héréditaire que celui qu'éprouvent ceux qui ont grandi à Marseille, qui y vivent, qui ont la chance de pouvoir se rendre au Vélodrome lorsqu'ils le souhaitent (même lorsqu'il s'agit d'y assister à une purge). Mais il n'en reste pas moins sincère, et quand bien même le club s'auto-détruirait lors des années à venir (comme certains ici en semblent convaincus) pour sombrer dans le néant des profondeurs de la Ligue 1, voire plus bas encore, je continuerais à attendre avec une impatience à peine contenue la rencontre suivante, à hurler lorsque les filets adverses trembleront, à pester contre les arbitres -à tort ou à raison- et à pleurer lorsque le onze qatari de cinquième saison de FM nous mettra une énième fessée.
Bref, j'aime l'OM d'une façon qui fait soupirer ma femme d'une espèce de résignation perplexe (elle est américaine, donc bon...), sans modération ni calcul, et j'aimerai toujours l'OM.
J'espère donc que le fait que je vis bien loin de la Commanderie (la côte Est des Etats-Unis), que je ne suis pas originaire de Marseille et que mon amour pour l'OM est né quelque part en Gironde (Langoiran, pour être exact) ne constitueront pas des obstacles insurmontables à mon intégration parmi vous. En attendant de vous lire à nouveau, je vous salue bien bas, et vous laisse pour me remettre au boulot avant que mon superviseur ne se rende compte que le doux clapotis de mon clavier n'a en fait rien à voir avec les tâches qui me sont assignées...
C'est en ces temps moroses et inquiétants que j'ai enfin décidé de franchir le pas et de rejoindre opiOM, que je lis avec plaisir depuis plusieurs années. N'étant pas spécialement internetophile, je m'étais toujours dit jusqu'à présent qu'une participation plus active à votre excellent forum n'était pas vraiment à l'ordre du jour, mais il s'agissait plus de paresse que d'autre chose (l'un des plus prononcés de mes nombreux défauts).
Je suis moitié-français, moitié-irlandais, et ayant grandi à l'étranger je ne ressentais lors de mes premières années aucun attachement particulier pour un club plutôt qu'un autre, et c'est lorsque mon héros d'enfance Alain Giresse (vénéré depuis l'épopée des Bleus en Espagne en 82, qui du haut de mes 7 ans me sembla être la plus belle chose au monde, et aussi la plus triste) quitta son club de toujours pour rejoindre un OM renaissant que je décidai que désormais, j'allais suivre assidûment le championnat de France, et que l'OM serait à jamais le club de mon coeur.
Je me rends bien compte du fait que mon amour pour l'OM n'est sans doute pas aussi 'pur', aussi héréditaire que celui qu'éprouvent ceux qui ont grandi à Marseille, qui y vivent, qui ont la chance de pouvoir se rendre au Vélodrome lorsqu'ils le souhaitent (même lorsqu'il s'agit d'y assister à une purge). Mais il n'en reste pas moins sincère, et quand bien même le club s'auto-détruirait lors des années à venir (comme certains ici en semblent convaincus) pour sombrer dans le néant des profondeurs de la Ligue 1, voire plus bas encore, je continuerais à attendre avec une impatience à peine contenue la rencontre suivante, à hurler lorsque les filets adverses trembleront, à pester contre les arbitres -à tort ou à raison- et à pleurer lorsque le onze qatari de cinquième saison de FM nous mettra une énième fessée.
Bref, j'aime l'OM d'une façon qui fait soupirer ma femme d'une espèce de résignation perplexe (elle est américaine, donc bon...), sans modération ni calcul, et j'aimerai toujours l'OM.
J'espère donc que le fait que je vis bien loin de la Commanderie (la côte Est des Etats-Unis), que je ne suis pas originaire de Marseille et que mon amour pour l'OM est né quelque part en Gironde (Langoiran, pour être exact) ne constitueront pas des obstacles insurmontables à mon intégration parmi vous. En attendant de vous lire à nouveau, je vous salue bien bas, et vous laisse pour me remettre au boulot avant que mon superviseur ne se rende compte que le doux clapotis de mon clavier n'a en fait rien à voir avec les tâches qui me sont assignées...