16-01-2013, 12:56
(Modification du message : 16-01-2013, 12:59 par O sole mio.)
(16-01-2013, 11:58)Elephant a écrit : Le problème de Drive à mon avis, c'est que beaucoup ont cru voir un film dans la même veine que 60 Secondes Chrono. Forcément si tu vas au ciné en ayant certaines attentes et que le film que tu vas voir est complétement différent, je conçois qu'on peut être déçu par l'expérience.
C'est un peu ce qui est arrivé dans je sais plus quelle ville de Grande Bretagne, où une salle entière se serait plein à la direction du cinéma qu'il n'y avait ni couleur ni son lors de la projection de The Artist
@loloom : ce qui prouve que le ressenti face à un film est quelque chose de vraiment personnel et unique à chacun
1/ Oui, Au cinéma il reste encore ( et Dieu merci ! ) des genres définis par quelques règles ou codes. Je lisais des critiques ( les Inrocks entre autre ) concernant une comédie romantique française... Le critique a démonté le film argumentant : " Ridicule, on y croit pas une seule seconde, la rencontre amoureuse présentée est totalement improbable et complètement éloignée de la réalité" Voilà, la rencontre improbable, impossible c'est le propre de la comédie romantique ! C'est une règle qui définit ce genre entre autre. :" Il n y a que dans les films que cela se passe comme ça " C'est typiquement la sensation que doit procurer ce type de commédie là.
En gros, c'est comme aller chez Footlocker et pester au près du vendeur que les chaussures en magasin ressemblent trop à des baskets et pas assez à des chaussures et que vous exigez qu'ils vous apportent des chaussures en cuir d'italie..
Je trouve les spectateurs et critiques de plus en plus arrogants et égocentrique.. du genre " Divertissez moi et comme je veux sale catin ! " . Les gens matent du cinéma comme un bon porno, . Tout doit être centré autour de sa propre excitation... Le pire parmi ces critiques ( pas tous ) c'est que sous ces critiques ils feignent de marquer leur propre ignorance et de ce fait flatte le saint spectateur dans sa toute puissance position de consommateur.
La fonction du cinéma à mes yeux, c'est d'emmener quelque part où seul je n'aurais pas eu idée d'y aller. Se laisser transporter à pied, à vélo, en chaussettes, en avion, en porche. Bref, ouvrons nous aux expériences émotionnelles