10-10-2019, 07:59
Je suis bien embêté. J'aurais tellement voulu aimer ce film... Mais je dois bien le reconnaître: beaucoup de longueurs et une finesse qui est partie en vacances à Tahiti. On est donc plongés dans Gotham au milieu des années 80. Gotham qui est dans un état dramatique : craignos, sale, les services sociaux ferment les uns après les autres, et le seul espoir s'avère être Thomas Wayne, grand favori pour devenir maire de la ville. Le père de Bruce qui n'apparaît pas exactement sous son meilleur jour, il est habituellement dépeint comme un type avec le cœur sur la main, là c'est plus un politicard véreux et maladroit. On suit l'histoire d'Arthur Peck, qui souffre d'une maladie mentale qui l'amène à avoir des fous rires assez flippants à chaque fois qu'il stresse/a peur, etc... Mais pas seulement, ce qui amène certainement au meilleur twist du film. Brèfle, c'est petit à petit la "descente aux enfers", encouragé qu'il est dans ses actions par le peuple de Gotham (l'opposition riches/pauvres est traitée à la truelle, je préfère prévenir), jusqu'à devenir le Joker.
Joaquin Phoenix est exceptionnel, forcément. Mais j'ai envie de dire heureusement qu'il est là. Et j'aime assez l'idée à la fin que le Joker soit, malgré lui, à l'origine de Batman. Dans les comics c'est souvent l'inverse, avec le Joker qui est une réponse absurde à un guignol qui fracasse des criminels déguisé en chauve-souris.
Un peu de mal autrement à imaginer une suite, ou une confrontation avec Batman, ça ressemble plus à un one-shot (ce qui n'est pas un mal hein.)
« Quand j'étais petit, j'avais des copains qui jouaient au basket-ball, et d'autres qui jouaient au baloncesto. » @ Sergio Ramos
En Espagnol, baloncesto=basket-ball.
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