20-10-2021, 14:16
Au risque de vous choquer, je trouve le rouge de Griezman un chouïa sévère. Alors, je sais bien que dans le foot moderne, c'est rouge dans 99,99% des cas (sauf peut-être pour Antony Lopes, s'il jouait dans le champ).
Mais que voulez-vous, j'ai commencé à aimer le foot à une époque où ce genre de geste non maîtrisé, potentiellement dangereux oui, mais aussi totalement involontaire, ne valait souvent qu'un jaune, et ce, pas qu'en Angleterre. Et je dois concéder une certaine nostalgie de cette époque.
Griezman a les yeux rivés sur le ballon pendant toute la progression de ce dernier, il tente de retenir son pied au dernier moment lorsqu'il aperçoit Firmino (ainsi que son coéquipier, qui aurait très bien pu être la victime du high-kick). Au final, Firmino est à peine sonné (heureusement, bien-sûr) et a eu plus de peur que de mal. (Je pense par exemple que Kamara a vu plus d'étoiles dimanche lorsqu'il a pris le tampon du lorientais dans la poire, et pourtant ce n'était "que" l'épaule).
Bref, dans ce genre de cas très précis (pied à hauteur d'une tête adverse, totalement involontaire), je serais assez favorable à ce qu'il n'y ait rouge que si la victime est effectivement blessée et doit sortir (immédiatement hein, pas 1/4 d'heure après).
Rassurez-vous, j'ai bien conscience de m'accrocher à une vision du foot parfaitement révolue et anachronique. Ma position crée d'ailleurs un paradoxe certain, car dans cette vision du foot "à l'ancienne", il n'y a évidemment pas de VAR pour aider l'arbitre à analyser l'intentionnalité du karatéka et déterminer la couleur du carton. D'où le critère objectif : blessure + sortie = rouge. Sinon, roulez jaunesse !
Mais que voulez-vous, j'ai commencé à aimer le foot à une époque où ce genre de geste non maîtrisé, potentiellement dangereux oui, mais aussi totalement involontaire, ne valait souvent qu'un jaune, et ce, pas qu'en Angleterre. Et je dois concéder une certaine nostalgie de cette époque.
Griezman a les yeux rivés sur le ballon pendant toute la progression de ce dernier, il tente de retenir son pied au dernier moment lorsqu'il aperçoit Firmino (ainsi que son coéquipier, qui aurait très bien pu être la victime du high-kick). Au final, Firmino est à peine sonné (heureusement, bien-sûr) et a eu plus de peur que de mal. (Je pense par exemple que Kamara a vu plus d'étoiles dimanche lorsqu'il a pris le tampon du lorientais dans la poire, et pourtant ce n'était "que" l'épaule).
Bref, dans ce genre de cas très précis (pied à hauteur d'une tête adverse, totalement involontaire), je serais assez favorable à ce qu'il n'y ait rouge que si la victime est effectivement blessée et doit sortir (immédiatement hein, pas 1/4 d'heure après).
Rassurez-vous, j'ai bien conscience de m'accrocher à une vision du foot parfaitement révolue et anachronique. Ma position crée d'ailleurs un paradoxe certain, car dans cette vision du foot "à l'ancienne", il n'y a évidemment pas de VAR pour aider l'arbitre à analyser l'intentionnalité du karatéka et déterminer la couleur du carton. D'où le critère objectif : blessure + sortie = rouge. Sinon, roulez jaunesse !