12-07-2005, 11:43
keyser a écrit :Vision interessante...ça m'a l'air plus plausible ton explication en effet. en tout cas, ça colle assez avec l'analyse du site de Scred
Pour moi, c'est Diane, la danseuse qui existe, Rita elle, n'est que le fantasme de ce qu'aurait souhaité être Diane.
Elle part pour Holliwood pour tenter sa chance et se plante, se faisant piquer le rôle par une certaine Camilla, dont elle tombe amoureuse.
Celle ci la trompe avec cette Rita, elle décide alors de l'éliminer et engage un tueur.
La clef bleue est le code convenu avec le tueur lorsque le contrat aura été executé.
En fait, pour moi, Diane se suicide dès le début du film avec des médicaments et Mulholand Drive, n'est que le délire de Diane pendant son agonie, un espèce de flash back de sa vie, de ce qu'elle aurait pu être, de ce qu'elle aurait du être...
Mulholland drive, artifice d'un esprit torturé, un monde imaginaire ou toutes peurs, les angoisses et les fristrations se melent :mf_bluesb
Pour Kodiac, également très bon film torturé qu'est américan psycho
cynisme, critique de la société américaine, dédoublement de la personalité.
bref, ça m'a bien plu.
Par contre, j'ai maté la cité de dieu hier soir
comment dire, j'ai trouvé le fond assez angoissant, transpirant, tonitruand (avec le jeu de mot qui va avec).
Sur le fond de l'histoire, rien à redire, des tranches de vie dans les favelas avec ses quartiers, ses gens, ses activités, ses règlements de comptes, ceux qui veulent s'en sortir, ceux qui plongent dedans.
Ou j'ai été un peu saoulé, c'est apr l'omni présence de la violence gratuite que diffuse le réalisateur.
Ok, c'est un film pour dénoncer les violences entre gangs, sur la pauvreté qui mène à certains excès. mais là désolé, j'ai été vite saturé d'images ultra glauques, genre je te tire dessus parce que tu me parles trop près de l'oreille ou parce que ta chemise est moche.
Voilà, peitit coup de moyen sur cette ambiance répétitive du flingue sorti pour oui ou pour un non
(merci à Clarky pour m'avoir passé le film en tout cas ).