21-06-2007, 19:47
C'était il y a maintenant deux décennies d'ici,
un âge où tous les grands me servaient du "petit".
J'avais pour confident, et compagnon de jeu,
un rongeur nommé Bill, drôle et facétieux.
Un jour où la bestiole avait souillé sa couche,
je décidais tout seul qu'elle prendrait une douche :
Frotte, asperge, récure avec le savon,
Il fallait que mon Bill soit fier de sa toison.
Je pensais alors que seule la myxomatose
ou bien la nourriture mais à très forte dose
pouvaient sans crier gare, lui ôter la vie,
oubliant qu'un hamster, ça n'a pas de branchies.
Dans un sanglot paniqué, je hurlai "au secours"
si bien qu'on m'entendit partout aux alentours.
Sautant dans ses babouches aux cris de son moutard
Mon père rappliqua, et plutôt dare dare :
Sauver l'animal, tenter de le décoincer
De cette bonde dans laquelle il s'était engagé,
Même une ventouse ne put rien y changer,
Le paternel fut fixé et déclara le décés.
O larmes,ô désespoir, j'étais l'unique coupable
Me retrouvant ainsi seul, triste, inconsolable.
Papa Dragnir est bon, et le samedi qui suivit,
Pour adoucir la peine de son fiston meurtri
sacrifia le farniente des soirées sabbatiques
et m'offrit une place dans un endroit magique.
Un pré vert, un ballon, et du blanc, et du bleu
Des visages en colère, très inquiets ou radieux,
Des "Hééélice, enc...lé", un charabia joyeux,
Un régal que ce Vél', pour les oreilles, et les yeux !
Le petit a grandi, les saisons ont passé,
Ma passion pour les bêtes s'est peu à peu émoussée
Mais celle de L'OM, elle, n'a jamais plus cessée !
Désolé, j'ai séché pour les deux derniers...
un âge où tous les grands me servaient du "petit".
J'avais pour confident, et compagnon de jeu,
un rongeur nommé Bill, drôle et facétieux.
Un jour où la bestiole avait souillé sa couche,
je décidais tout seul qu'elle prendrait une douche :
Frotte, asperge, récure avec le savon,
Il fallait que mon Bill soit fier de sa toison.
Je pensais alors que seule la myxomatose
ou bien la nourriture mais à très forte dose
pouvaient sans crier gare, lui ôter la vie,
oubliant qu'un hamster, ça n'a pas de branchies.
Dans un sanglot paniqué, je hurlai "au secours"
si bien qu'on m'entendit partout aux alentours.
Sautant dans ses babouches aux cris de son moutard
Mon père rappliqua, et plutôt dare dare :
Sauver l'animal, tenter de le décoincer
De cette bonde dans laquelle il s'était engagé,
Même une ventouse ne put rien y changer,
Le paternel fut fixé et déclara le décés.
O larmes,ô désespoir, j'étais l'unique coupable
Me retrouvant ainsi seul, triste, inconsolable.
Papa Dragnir est bon, et le samedi qui suivit,
Pour adoucir la peine de son fiston meurtri
sacrifia le farniente des soirées sabbatiques
et m'offrit une place dans un endroit magique.
Un pré vert, un ballon, et du blanc, et du bleu
Des visages en colère, très inquiets ou radieux,
Des "Hééélice, enc...lé", un charabia joyeux,
Un régal que ce Vél', pour les oreilles, et les yeux !
Le petit a grandi, les saisons ont passé,
Ma passion pour les bêtes s'est peu à peu émoussée
Mais celle de L'OM, elle, n'a jamais plus cessée !
Désolé, j'ai séché pour les deux derniers...