31-07-2007, 20:17
Alors que juillet touche à sa fin, que la liste de mots va s'évaporer pour céder la place à une nouvelle fournée cétacéenne, je me décide enfin à vous faire profiter de ma médiocre prose, prêt à subir quolibets et railleries.
Qui va piano va sano, c'est à 6 ans que je découvrais l'OM pour la première fois, pas vraiment conscient de qu'il se passait, je regardais juste dans l'écran des petits bonhommes en blanc parfois avec un ballon collé aux orteils, essayer de toutes les manières qui soit de marquer un but (bah oui, chuis né avec un ballon au pîed moi aussi.)
Surtout je m'en faisais pour mon papounet, rouge comme une tomate, nous gratifiant ma maman et moi de quelques magnifiques jurons à chaque fois que les p'tits mecs en blanc loupaient une occas'. Parait que les Blancs s'enfermaient dans l'entonnoir, qu'il fallait écarter le jeu. Finalement, ils disent toujours ça lors de tous les matchs un peu fermés. Ils jouaient contre des bonhommes en rouge. C'était kek'part en 1991. Pis la séance de tab arriva. J'étais un minot j'adorais ça, mon père un peu moins. P'tet ben de vagues souvenirs de Séville 82 difficiles à gommer (ça compte?) maintenant que j'y pense. Les Blancs ont perdu. Un grand Black en larmes. Mon papa qui n'arrive plus à articuler. Jamais été bègue pourtant. Je pleure aussi. Dehors, on entend un lourd silence, pas même un Solex pour briser cette lourde atmosphère. Bref, on dit que les histoires d'amour finissent mal, en général. Moi, mon histoire avec l'OM avait mal commencée.
PS: voilà, c'est vraiment pas génial, mais j'ai vraiment voulu évoquer mon 1er souvenir de l'OM. J'aurais pu tricher et aller un peu plus loin mais bon... Soyez indulgents.
Qui va piano va sano, c'est à 6 ans que je découvrais l'OM pour la première fois, pas vraiment conscient de qu'il se passait, je regardais juste dans l'écran des petits bonhommes en blanc parfois avec un ballon collé aux orteils, essayer de toutes les manières qui soit de marquer un but (bah oui, chuis né avec un ballon au pîed moi aussi.)
Surtout je m'en faisais pour mon papounet, rouge comme une tomate, nous gratifiant ma maman et moi de quelques magnifiques jurons à chaque fois que les p'tits mecs en blanc loupaient une occas'. Parait que les Blancs s'enfermaient dans l'entonnoir, qu'il fallait écarter le jeu. Finalement, ils disent toujours ça lors de tous les matchs un peu fermés. Ils jouaient contre des bonhommes en rouge. C'était kek'part en 1991. Pis la séance de tab arriva. J'étais un minot j'adorais ça, mon père un peu moins. P'tet ben de vagues souvenirs de Séville 82 difficiles à gommer (ça compte?) maintenant que j'y pense. Les Blancs ont perdu. Un grand Black en larmes. Mon papa qui n'arrive plus à articuler. Jamais été bègue pourtant. Je pleure aussi. Dehors, on entend un lourd silence, pas même un Solex pour briser cette lourde atmosphère. Bref, on dit que les histoires d'amour finissent mal, en général. Moi, mon histoire avec l'OM avait mal commencée.
PS: voilà, c'est vraiment pas génial, mais j'ai vraiment voulu évoquer mon 1er souvenir de l'OM. J'aurais pu tricher et aller un peu plus loin mais bon... Soyez indulgents.
« Quand j'étais petit, j'avais des copains qui jouaient au basket-ball, et d'autres qui jouaient au baloncesto. » @ Sergio Ramos
En Espagnol, baloncesto=basket-ball.
En Espagnol, baloncesto=basket-ball.