02-09-2008, 06:54
Salut les gens,
Ca fait maintenant quelques temps que je vous lis, et je me décide finalement à sauter le pas. Et puisqu'à l'AS Rome, on fait comme les romains, je viens donc me plier aux formalités d'usage (Pardonnez l'humour à deux balles, par moment, c'est le fond de Vermouth qui parle).
Je trouve l'idée de ces préliminaires plutôt intéressante, et beaucoup plus civilisée que de se voir, biroute à la main, inonder sa paillasse pour marquer son territoire. Et en plus, c'est presque aussi amusant...
Marseillais "born and raised", je n'ai pas vraiment de souvenir précis d'une "première" rencontre avec l'OM. Aussi loin que je me rappelle, le club a fait partie de mon environnement : des images Panini échangées à la récré, aux tentatives de retournées papinesques sur le carré de pelouse en bas de chez moi, en passant par les raouts chez les cousins (pour voir le match sur une plus grande télé).
En fait, mes premiers souvenirs datent de l'époque Tapie. Les grands joueurs, les titres de Champion de France, jusqu'à la consécration suprême, un soir de Mai 93. Puis la déroute. Patatra : case Banqueroute, ne passez pas par "Départ", ne touchez pas 20000 Francs (et surtout, surtout ne les enterrez pas dans le jardin de vos parents).
Pour autant, cette mise à genoux n'avait pas ébranlé ma foi de supporter, et j'étais alors convaincu que l'OM retrouverait la place qu'elle mérite. Je n'avais pas anticipé que mon équipe ne méritait peut-être pas la première et n'était en fait qu'un mammouth aux pattes (et non pas aux pâtes) de guimauve.
Puis peu après l'arrivée du Suisse en tongues, j'ai fini par décrocher, ne suivant l'actualité mercatale plus que d'un oeil, regardant les matches au compte-gouttes. Juste assez pour entretenir la flamme, et l'envie de prendre certains joueurs et dirigeants à coups de snow-boot.
Bizarrement, c'est au moment de mon expatriation quelques années plus tard, que je suis retourné à mes premières amours footballistiques. Suivre l'OM, c'était comme garder un pied à la maison. C'était alors le tournant du millénaire et notre bel OM était embourbé dans le bas du classement tel un gabian couvert de mazout.
Mandanda merci, les choses se sont quand même améliorées depuis, même si les podiums et autres finales perdues ne sont qu'une très maigre consolation devant l'absence de titre. Il est grand temps que l'OM se décide à rajouter une ligne à son palmarès et à écraser les équipes adverses, plutôt que de continuer à écraser les prouts. Mais j'y crois, j'y crois, cette année, c'est la bonne...
...ou pas.
Ca fait maintenant quelques temps que je vous lis, et je me décide finalement à sauter le pas. Et puisqu'à l'AS Rome, on fait comme les romains, je viens donc me plier aux formalités d'usage (Pardonnez l'humour à deux balles, par moment, c'est le fond de Vermouth qui parle).
Je trouve l'idée de ces préliminaires plutôt intéressante, et beaucoup plus civilisée que de se voir, biroute à la main, inonder sa paillasse pour marquer son territoire. Et en plus, c'est presque aussi amusant...
Marseillais "born and raised", je n'ai pas vraiment de souvenir précis d'une "première" rencontre avec l'OM. Aussi loin que je me rappelle, le club a fait partie de mon environnement : des images Panini échangées à la récré, aux tentatives de retournées papinesques sur le carré de pelouse en bas de chez moi, en passant par les raouts chez les cousins (pour voir le match sur une plus grande télé).
En fait, mes premiers souvenirs datent de l'époque Tapie. Les grands joueurs, les titres de Champion de France, jusqu'à la consécration suprême, un soir de Mai 93. Puis la déroute. Patatra : case Banqueroute, ne passez pas par "Départ", ne touchez pas 20000 Francs (et surtout, surtout ne les enterrez pas dans le jardin de vos parents).
Pour autant, cette mise à genoux n'avait pas ébranlé ma foi de supporter, et j'étais alors convaincu que l'OM retrouverait la place qu'elle mérite. Je n'avais pas anticipé que mon équipe ne méritait peut-être pas la première et n'était en fait qu'un mammouth aux pattes (et non pas aux pâtes) de guimauve.
Puis peu après l'arrivée du Suisse en tongues, j'ai fini par décrocher, ne suivant l'actualité mercatale plus que d'un oeil, regardant les matches au compte-gouttes. Juste assez pour entretenir la flamme, et l'envie de prendre certains joueurs et dirigeants à coups de snow-boot.
Bizarrement, c'est au moment de mon expatriation quelques années plus tard, que je suis retourné à mes premières amours footballistiques. Suivre l'OM, c'était comme garder un pied à la maison. C'était alors le tournant du millénaire et notre bel OM était embourbé dans le bas du classement tel un gabian couvert de mazout.
Mandanda merci, les choses se sont quand même améliorées depuis, même si les podiums et autres finales perdues ne sont qu'une très maigre consolation devant l'absence de titre. Il est grand temps que l'OM se décide à rajouter une ligne à son palmarès et à écraser les équipes adverses, plutôt que de continuer à écraser les prouts. Mais j'y crois, j'y crois, cette année, c'est la bonne...
...ou pas.