Usual a écrit :Le découpage en chapitre est totalement inégal, là où dans Kill Bill (plagiat cinématographique au demeurant), les séquences s'enchainent scénaristiquement, celles d'Inglorious Basterds sont décousues, n'apportent quasiment rien les unes aux autres
-Le plagiat cinématographique de Kill Bill? Tu me montres un seul film qui soit aussi réussi que Kill Bill, svp? Kill bill est un hommage au genre et réutilise ses archétypes pour les transcender.
-L'aspect décousu des séquences? Mais que dire de Pulp Fiction à ce moment là? Ici Tarantino joue avec nous: tu t'attends à ce qu'on te parle des "Basterds" sans qu'ils arrivent vraiment, il joue sur la frustration. C'est l'histoire de 2 plans qui pourraient se court-circuiter alors qu'en fait non. Dans le même genre, tu as "Magnolia", où les histoires ne se croisent qu'à la fin, ou "Babel", etc.
Usual a écrit :et sont, pour les chapitres dédiés à Mélanie Laurent, des échecs totals sur le plan du jeu (et Tarentino était là pour la diriger tout de même ...), de la mise en scène (cette scène de déclaration d'amour en bas des marches du cinéma est un calvaire).
Ma première impression a été qu'il l'a joué facile. Des ralentis inutiles, quelques phrases télécommandées pour devenir cultes (c'est au ras des paquerettes de Pulp Fiction), des scènes de violence toutes aussi trash qu'inutiles (et pourtant, j'adore sa manière de mettre en scène la violence humaine, d'habitude).
Oui mais là tu es dans la subjectivité: moi j'ai bien aimé...
Usual a écrit :Ce film est un canular, le scénario de la vengeance d'une juive sur les nazis doublé d'un attentat contre Hitler, c'est du réchauffé sans aucune originalité.Bien sûr que c'est en quelque sorte un canular: c'est un film qui s'appelle "Inglourious Basterds" mais qui ne parle quasiment pas des "Basterds" Du rechauffé? Tu en as déjà vu beaucoup des films où Hitler se fait zigouiller et où la guerre est écourtée? En littérature, j'avais lu ça une fois, dans un bouquin de Dennis Wheatley qui s'appelle "They used Dark Forces".
Usual a écrit :Comme je l'ai dit plus haut, Pitt décroche quelques sourires aux spectateurs (Il ne faudrait pas d'ailleurs qu'il reste dans ce registre à la Burn after reading, il a d'autres talents), Waltz est le seul élément du film que je trouve au niveau de ce dont je m'attendais.Peut-être que tu t'attendais à un autre film, d'où la déception.
punaise, je me faisais une joie de voir un de ses films. Mais la déception est énormissime. Je l'oublie et en reste aux autres.
Usual a écrit :Pour la BO, autant dans ses chefs d'oeuvre, la musique était au service de l'image (qu'il manie fort bien), ou dans certains cas (dont Kill Bill), il tournait en fonction de la musique. Avec un goût certain d'ailleurs. Mais du Morricone, du Ray Charles, du David Bowie en décalage complet avec ce qu'on voit à l'image, c'est facile et ça ne fonctionne pas.
Là encore on est dans le domaine du subjectif: moi j'ai trouvé que c'était bien amené et je ne vois pas en quoi c'est "facile".
Usual a écrit :Je ne parlerai pas de la fin, ridicule en soi pour ne pas spoiler plus que ça ...Cf supra.. je ne vois pas ce que ça a de ridicule...
Quand tu évoques des exemples de ce que doit être le cinéma, je te trouves un brin frileux. Là, Tarantino propose une approche nouvelle, libérée des conventions cinématographiques habituelles. Je comprends tout à fait que cela puisse ne pas plaire mais cela n'en fait pas pour autant un mauvais film, juste un film différent. C'est un film qui n'a pas un physique facile.
Mais bon, encore une fois tout ça est très subjectif.
You’re an idiot, babe
It’s a wonder that you still know how to breathe
It’s a wonder that you still know how to breathe