26-08-2009, 10:56
Usual a écrit :Plagiat évidemment, à partir du moment où il pompe Lady Snowblood et La mariée était en noir. Si il l'avouait, je placerais ce film dans la catégorie "Hommage cinématographique". Il ferait preuve d'honnêteté intellectuelle en le reconnaissant. Et des films aussi réussi que Kill Bill ... Ma foi, j'en ai plein ma besace. Il avait un côté original, mais ça ne résume pas le cinéma
Tarantino n'a jamais nié s'être inspiré des films du genre pour faire le sien. Tu ne m'as pas cité "Le jeu de la mort" par exemple...Forcément il y a des emprunts mais ce qui est très fort, c'est que ça n'en reste pas moins un film qui n'appartient qu'à Tarantino par son syle. Franchement, tu as l'impression de regarder "La mariée était en noir" quand tu regardes "Kill Bill"?
Usual a écrit :Pulp Fiction était un puzzle qui se reconstituait, une vraie performance scénaristique. Inglorious Basterds, ce sont deux puzzles sans aucun lien qui se rejoigne difficilement. Et deux puzzles qui ne s'autosuffisent pas en plus. Deux histoires parallèles auraient fonctionné, mais deux fils bâclés ne fonctionnent pas pour moi.
Bien sûr qu'il y a un lien et il s'appelle "Landa"...Pourquoi veux-tu que les 2 puzzles s'auto-suffisent puisque c'est le même film.:camion
Usual a écrit :Certains l'aimeront, je ne peux pas l'empêcher, mais au vu des réactions en sortie de salle, les spectateurs étaient partagés en deux clans : ceux qui ont adoré parce que c'était un Tarantino, donc forcément bon, en espérant que la Cult-Attitude leur donne raison dans quelques années, et ceux qui préféraient se dire que la séance n'était pas chère, et heureusementAh bon, tu étais dans la tête de ceux qui ont aimé? Rien de nouveau: à part peut-être Kill Bill 1 et (et encore) Pulp Fiction, Tarantino a toujours divisé le public.
Usual a écrit :Un canular, ce n'est pas si facile à faire. Et c'est raté pour moi. Un scénario ne tient pas que par sa fin, aussi originale soit-elle. Et d'ailleurs, "Les 7 psychopathes", bande-dessinée chez Delcourt, par Sean Philipps et Fabien Vehlmann raconte l'histoire de 7 mercenaires qui ont pour mission d'assassiner Hitler pour terminer la guerre plus tôt ... Sincèrement, je m'attendais à quelque chose de plus recherché, avec le pédigré du bonhomme ...Mais ce n'est pas tant la fin qui est un canular que le film lui-même: il n'est pas ce qu'il prétend être, à savoir un film sur les Basterds, ni même un film d'action du reste.
Usual a écrit :[Provocation] Je m'attendais à un film. [/Provocation]Encore faudrait-il être d'accord sur ce qu'on appelle un "film".
Usual a écrit :Le scénario n'a pour moi aucune originalité, les 12 salopards mélangé à la Vengeance d'une blonde, en moins bon, pour les deux (c'est dire ).
Usual a écrit :Il ne suffit pas d'un travelling latéral au ralenti ou de scènes de violence non-justifiables pour faire un Tarentino. La seule réussite, ce sont les dialogues et le jeu de Waltz.C'est quoi "un Tarantino"?
Usual a écrit :En fait, je mets l'étiquette "ridicule" à un film, quand à la fin, je me retrouve face au générique, et que je me dis "Mais bon sang, il avait deux semaines à tuer pour avoir fait cet ânerie sur péllicule ?"
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Le cinéma est vivant et évolutif. Il avance et propose des idées novatrices. Là, on en a aucune. C'est du réchauffé de son oeuvre, en moins bon, et avec un jeu d'acteurs catastrophiques (ce qu'on n'avait pas dans ses précédents). Mais pourquoi il n'a pas fait jouer Uma Thurman ? Tu mets ses acteurs fétiches dans ce film, ça peut devenir une oeuvre plastique et cinématographique intéressante à étudier.
Pour moi toujours, Tarantino a été frileux, et pour la première fois de sa carrière (qu'il a extraordinaire), il régresse dangereusement.
Je pense qu'au contraire, il s'agit du film le plus osé de Tarantino: il va complètement au bout de ses idées, quitte à s'aliéner une partie du public.
You’re an idiot, babe
It’s a wonder that you still know how to breathe
It’s a wonder that you still know how to breathe