10-07-2004, 01:27
beepees a écrit :Exact, mais il y a une chose qui a fait cette fameuse génération, c'est la magie du noir et blanc.
Jean Gabin par exemple a beaucoup souffert à mon sens du passage à la couleur.
Vin Diesel lui n'aurait aucune dimension en noir et blanc... Remarque même si d'un point de vue volumique il en impose, il est ou serait transparent.
le noir et blanc, le rouge et le noir, leclerc est l'obscur, la belle et la bête (pinaise je barjote moi passer 1 h du mat ), le charme opère toujours, mais ça colorise quand même pas pal de vieux Noiret blanc en restauration aussi, je me suis toujours demandé ce que pouvait donner les Pagnol en couleur (ouaip d'accord j'ai tendu la perche, tu me diras que y'a la gloire de mon père et le chateau de ma mère d'yves Robert), c'est comme le mythique (pour moi en tous cas) "La guerre des boutons" du même Robert, je crois que je l'apprécierais moins s'il était colorisé, j'ai tellement ancré en moi le film en noir et blanc que la couleur m'apparaitrait presque comme une hérésie, une insulte au film
Y'a aussi un Bourvil que j'avais jamais vu et que je viens de récupérer en VHS (et oui pas de version dvd) c'est "Fortunat" avec la divine Michelle Morgan, un Bourvil étonnant et émouvant dans le rôle de l'amant sacrifié bien qu'aimé, et que dire puisque tu parles de Gabin de "La traversée de Paris" que l'on vient de m'offrir en dvd, un Autant-Lara inspiré tout comme son "Auberge rouge" d'ailleurs, le Vivarais scène du crime et fait réel si je dis pas trop de conneries.
Voilà je referme ma modeste contribution à l'épisode noir et blanc du topic.